Buteur lors de deux de ses trois premiers matchs de la saison, Antoine Griezmann réalise un début de championnat satisfaisant. Une forme retrouvée, aux antipodes de celle affichée ces derniers mois.
Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus arboré une mine aussi radieuse. Buteur heureux (sa frappe ayant été déviée) et heureux (comme en témoigne la durée de sa célébration) à peine deux minutes après son entrée en jeu sur la pelouse de Mestalla (66e, 0-1), Antoine Griezmann a permis aux Colchoneros de repartir de Valence avec les trois points. Une victoire qui propulse l’Atlético de Madrid à la sixième place de la Liga. Deux semaines après sa première réalisation de la saison sur le terrain de Getafe (le 15 août dernier), l’international français (108 sélections) a récidivé ce lundi.
Deux buts importants pour l’attaquant, lui qui restait sur une série de 24 matchs officiels sans marquer, soit depuis le 6 janvier dernier et une large victoire face au Rayo Majadahonda, en Coupe du Roi (0-5). En l’espace de deux journées, « Grizou » a déjà inscrit deux tiers de ses réalisations de la saison passée (29 rencontres, 3 buts, 5 passes décisives). De bonnes prestations qui ne lui permettent cependant pas d’outrepasser son statut de supersub.
Une clause d’achat obligatoire dans l’équation
Entré en jeu à la 62e minute face à Getafe, puis contre Villarreal, le Mâconnais n’aura disposé que d’une grosse demi-heure pour se distinguer face aux Murciélagos (remplaçant Geoffrey Kondgbia à la 64e minute). Étrange pour un joueur de sa stature, non ? Et pourtant, l’explication semblerait avoir été trouvée. Selon différents médias, parmi lesquels Mundo Deportivo, le FC Barcelone – par lequel il est prêté pour deux saisons – aurait inclut une close d’achat obligatoire au moment des négociations avec la direction madrilène.
Selon cette dernière, si le Français venait à disputer un certain contingent de minutes (entre 30 et 40 selon les diverses sources) lors de 50% des matchs de l’Atlético, il (re)deviendrait alors obligatoirement un joueur rojiblanco, obligeant son président à sortir le chéquier et à offrir 40 millions d’euros au Barça. Chose que souhaite absolument éviter Enrique Cerezo, alors que ce dernier cherche, au contraire, à alléger sa masse salariale.
Une situation compliquée pour le joueur de 31 ans, auquel on ne pourra jamais reprocher de ne pas faire preuve d’un sens aigu du professionnalisme.