Assez rare pour être soulignée, la décision de la Fédération Française de Football (FFF) de donner perdantes deux équipes n’est cependant pas une première. Avant le Paris FC et l’Olympique Lyonnais, d’autres se sont vus infliger cette sanction des plus sévères.
La Fédération tape du poing sur la table
Il y a dix jours, les images des incidents déplorables ayant émaillé la rencontre de Coupe de France entre le Paris FC et l’Olympique Lyonnais et conduits à son arrêt définitifs avaient fait le tour du monde. Ce lundi 27 décembre, la FFF, réunie pour juger la responsabilité des deux clubs s’est exprimée en faveur d’une élimination pure et simple des deux clubs de la plus ancienne des compétitions hexagonale. En plus de cette décision forte, d’autres d’envergure similaires ont été prises à l’encontre des deux institutions : pour l’OL, la fermeture du parcage visiteur dans toutes les compétitions de la FFF et de la LFP jusqu’à la fin de la saison, une amende de 52.000€ ainsi que des frais inhérents à la réparation des dégâts matériels (notamment sur les sièges) du stade Charléty ; pour le PFC, la fermeture de leur enceinte pour les 5 prochaines rencontres ainsi qu’une amende de 10.000€.
Une sanction forte mais pas inédite
Avant le cas présenté ci-dessus, d’autres rencontres se sont vues être le théâtre d’une décision similaire. En voici quelques exemples.
ES Boulbon – US Avignon
En 2016, une rencontre entre l’ES Boulbon et l’US Avignon avait été arrêtée par l’arbitre et donnée perdue par la commission de discipline. En conséquence, aucune des deux équipes n’avaient marqué aucun point.
Villeneuve – Saint-Leu
En mai 2015, les clubs de Villeneuve et de Saint-Leu (Groupe B de Promotion d’Honneur) avaient tous deux été taxés d’une défaite 3-0 par la commission des affaires disciplinaires de la Ligue de Picardie. La raison ? Chacune des deux équipes alignaient un joueur suspendu au coup d’envoi. Cette décision fut d’ailleurs largement contestée par Jean-Luc Vivier, le président de Villeneuve, qui s’était défendu en affirmant que quelqu’un les avaient dénoncé.
Strasbourg – FC Metz
Le 22 décembre 2000, alors que le FC Metz se déplaçait sur la pelouse de Strasbourg pour le compte de la 22ème journée du championnat de Ligue 1, l’arbitre assistante Nelly Viennot avait été visée par un jet de pétard qui explosait alors à ses pieds. Suite à cela, l’arbitre principal Eric Poulat décidait d’interrompre définitivement la rencontre. Quelques jours plus tard, la commission d’appel et d’éthique de la Ligue nationale s’était d’abord prononcée sur le fait de rejouer le match avant de revenir sur sa décision et de statuer match perdu pour les deux équipes. Pour rappel, les Strasbourgeois menaient 1-0 avant cet incident déplorable.