Le Paris SG fait partie des grands clubs du championnat de France de Ligue 1. Pour plus d’informations sur les matchs et les résultats du Paris SG, le mercato et les transferts, découvrez nos articles sur l’actualité du Paris Saint-Germain (PSG).
Le Parc des Princes : stade du Paris SG
Le Paris Saint-Germain a élu domicile au Parc des Princes dès 1974. Il est situé dans le seizième arrondissement parisien, juste à côté de la ville de Boulogne-Billancourt (92). D’une capacité totale de 48.583 places assises et couvertes, il se positionne à la cinquième place des plus grands stades français.
Les couleurs du Paris SG
Traditionnellement, les couleurs des différents maillots du PSG depuis 1970 sont le rouge, le bleu et le blanc. Les deux premières sont celles de la ville de Paris quand la troisième est associée au blanc royal sangermanois. Depuis la création du club, différents équipementiers (Le coq sportif, Kopa, Adidas, Nike et actuellement Nike Jordan) et sponsors (RTL, Canal +, Seat, Opel, Fly Emirates…) se sont succédés.
Le logo du Paris SG
Le logo du Paris Saint-Germain a été modifié ou totalement redessiné à plusieurs reprises mais a toujours conservé les couleurs présentes sur le maillot. Sur le logo traditionnel (et actuellement utilisé) dit logo “Tour Eiffel” figure la célèbre œuvre de Gustave Eiffel construite à l’occasion de l’exposition universelle de 1889. On y retrouve également la fleur de lys, représentative de la royauté et symbole de Saint-Germain-en-Laye.
Palmarès et statistiques du Paris SG
Quel est le palmarès du Paris Saint-Germain ?
Depuis sa création en 1970, le PSG a remporté de nombreux trophées dont 9 titres de champion.
Trophée(s) | Nombre | Année(s) |
Ligue 1 | 9 | 1986, 1994, 2013, 2014, 2015, 2016, 2018, 2019, 2020 |
Coupe de France | 14 | 1982, 1983, 1993, 1995, 1998, 2004, 2006, 2010, 2015, 2016, 2017, 2018, 2020, 2021 |
Coupe de la Ligue | 9 | 1995, 1998, 2008, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2020 |
Trophée des Champions | 10 | 1995, 1998, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 |
Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe | 1 | 1996 |
Qui est le meilleur buteur de l’histoire du Paris Saint-Germain ?
Évoluant au PSG entre 2013 et 2020, c’est le joueur uruguayen Edinson Cavani qui est le meilleur buteur de l’Histoire du club avec 200 réalisations en 301 matchs.
Nom | Nationalité | Nombre de buts | Période (Nb de matchs) |
Edinson Cavani | Uruguay | 200 | 2013-2020 (301) |
Zlatan Ibrahimovic | Suède | 156 | 2012-2016 (180) |
Kylian Mbappé | France | 132 | 2017 – en cours (171) |
Pauleta | Portugal | 109 | 2003 – 2008 (211) |
Dominique Rocheteau | France | 100 | 1980 – 1987 (255) |
Mustapha Dahleb | Algérie | 98 | 1974 – 1984 (310) |
François M’Pelé | Congo (Brazzaville) | 95 | 1973 – 1979 (217) |
Angel Di Maria | Argentine | 87 | 2015 – en cours (264) |
Neymar Jr | Brésil | 87 | 2017 – en cours (116) |
Safet Susic | Yougoslavie | 85 | 1982 – 1991 (345) |
Qui est le meilleur passeur de l’histoire du Paris Saint-Germain ?
Angel Di Maria est le meilleur passeur de l’Histoire du PSG. Il a délivré 104 offrandes en 264 matchs.
Nom | Nationalité | Nombre de passes décisives | Période (Nb de matchs) |
Angel Di Maria | Argentine | 104 | 2015 – en cours (264) |
Safet Susic | Yougoslavie | 103 | 1982 – 1991 (345) |
Mustapha Dahleb | Algérie | 80 | 1974 – 1984 (310) |
Javier Pastore | Argentine | 56 | 2011 – 2018 (269) |
Kylian Mbappé | France | 56 | 2017 – en cours (171) |
Marco Verratti | Italie | 54 | 2012 – en cours (346) |
Zlatan Ibrahimovic | Suède | 53 | 2012 – 2016 (180) |
Jérôme Rothen | France | 52 | 2004 – 2009 / 2010 (180) |
Neymar Jr | Brésil | 47 | 2017 – en cours (116) |
Lucas Moura | Brésil | 45 | 2013 – 2018 (229) |
Qui est le joueur le plus capé de l’histoire du Paris Saint-Germain ?
Avec 435 capes, le français Jean-Marc Pilorget est le joueur ayant porté le maillot du PSG le plus grand nombre de fois.
Nom | Nationalité | Matchs | Période |
Jean-Marc Pilorget | France | 435 | 1975 – 1987 / 1988 – 1989 |
Sylvain Armand | France | 380 | 2004 – 2013 |
Marco Verratti | Italie | 346 | 2012 – en cours |
Safet Susic | Yougoslavie | 344 | 1982 – 1991 |
Paul Le Guen | France | 344 | 1991 – 1998 |
Marquinhos | Brésil | 323 | 2013 – en cours |
Bernard Lama | France | 318 | 1992 – 1997 / 1998 – 2000 |
Thiago Silva | Brésil | 315 | 2012 – 2020 |
Mustapha Dahleb | Algérie | 310 | 1974 – 1984 |
Edinson Cavani | Uruguay | 301 | 2013 – 2020 |
Histoire du Paris SG
Né le 12 août 1970 de la fusion entre le Paris FC et le Stade Sangermanois, le Paris Saint-Germain est aujourd’hui le club le plus titré de France. Ayant connu sa première saison en première division française en 1971, il figure, depuis 1974, tous les ans dans l’élite du football hexagonal.
De la fusion survient la naissance du club de football du Paris Saint Germain
Comme indiqué en introduction, le Paris Saint-Germain, ou du moins son appellation, apparaît en 1970. Le club naît de la fusion entre le club de la ville de Saint-Germain (Yvelines), créé en 1904, et celui du Paris FC, fondé en 1969 dont le but est de redonner une équipe professionnelle à la capitale. Si le club est officiellement fondé au début des années 1970, il est cependant affilié à la Fédération française de football depuis le 13 décembre 1969.
Il existe effectivement un débat quant à la réelle date de création du PSG. Certaines personnes alimentent ce dernier. Thierry Berthou, historien et auteur de Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), indique dans son livre que le nom de “Paris Saint-Germain” est plutôt le nouveau nom donné au “Stade Sangermanois” après que des investisseurs aient amené des liquidités au club.
Si la date exacte de création de l’entité “Paris Saint-Germain” est donc vague (une fondation remontant à 1973 a même été proposée, cette dernière faisant référence à la prise en main du club par Daniel Hechter), c’est celle du 12 août 1970 qui est officiellement retenue par le club et par la grande majorité de ses supporters.
1970 – 1973 : Des débuts poussifs pour le club de Paris
Alors que la volonté de relance d’un club de football professionnel parisien existe, cette dernière piétine. Créé en 1969, le Paris FC est un club “virtuel”. En effet, ce dernier ne possède ni joueurs, ni staff, ni stade à quelques semaines de la reprise du championnat. Alors que les promoteurs essuient un refus de fusion de la part du CS Sedan Ardennes (D1), ils se tournent vers la deuxième division et le Stade Sangermanois. La fusion est paraphée le 10 juin 1970, entérinée le 26 juin et le Paris Saint-Germain Football Club (nouvelle appellation du Stade Sangermanois) figure ainsi dans la liste des clubs participant à la nouvelle saison de deuxième division. Pierre-Étienne Guyot, partie prenante du projet PFC, en devient le premier président.
La direction du club est confiée à ses deux vice-présidents : Guy Crescent (venu du PFC) et Henri Patrelle (Président du Stade Sangermanois). Jean-Claude Bras est le premier international français à rejoindre le club de la capitale avant d’être rejoint par Jean Djorkaeff et Jean-Pierre Destrumelle. Le premier match du “Paris Saint-Germain FC” l’oppose à Quevilly, le 1er août, et se termine par une défaite 2 buts à 1. À l’occasion de cette rencontre, Jean-Claude Bras devient le premier buteur de l’Histoire du club francilien. Quelques jours plus tard, le 22 août, le club dispute son premier match officiel de D2 face à Poitiers (1-1).
Pour sa première saison, le PSG est sacré champion de France de D2 le 12 juin 1971 et ainsi promu en première division. Cependant, le club étant alors basé en banlieue, la Mairie de Paris refuse de soutenir une institution basée hors de la capitale. Menacé, le PSG est scindé en mai 1972 : la section professionnelle, sous les couleurs du PFC, reste en D1 quand l’équipe amateur, qui évolue en D3, conserve l’identité “Paris Saint-Germain”.
1973 – 1978 : Le Paris SG d’Hechter
En troisième division, le PSG profite d’un refus de montée de la part de Quevilly pour être promu en D2 dès 1973. Alors que le club doit urgemment trouver des investisseurs pour mener à bien les travaux du Camp des Loges, un groupe nommé par la presse “Le gang des chemises roses” et composé de Daniel Hechter, Francis Borelli, Jean-Paul Belmondo, Guy Bossant, Charles Talar et Jacques Bloch arrive sur le devant de la scène. Le nom “Paris Saint-Germain FC” et les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) sont désormais protégées par un contrat. Des tensions s’immiscent entre Henri Patrelle, toujours président du club, et Daniel Hechter, président du comité de gestion, mais aussi entre l’entraîneur, Robert Vico, et son directeur technique, Just Fontaine.
En juin 1974, le PSG est promu en D1 quand le PFC est rétrogradé en D2. À cette même occasion, Daniel Hechter devient officiellement président du club. Henri Patrelle devient lui intendant de l’équipe de France. Le Paris Saint-Germain retrouve donc l’élite et s’y est depuis ancré. À cette époque, Mustapha Dahleb, François M’Pelé ou encore Jean-Pierre Dogliani font partie de l’effectif parisien et le président Hechter dessine le fameux maillot historique du club.
En 1978, après le scandale de la double billetterie du Parc des Princes (une partie des bénéfices de la vente de billets était reversée aux joueurs), Daniel Hechter est écarté de la présidence du PSG et interdit à vie de gestion de clubs de football.
1978-1991 : L’ère Borelli
Francis Borelli succède à Daniel Hechter et mène le PSG vers ses premiers trophées majeurs et ses débuts européens. Le club décroche ses deux premières Coupe de France en 1982, au terme d’un match mémorable face aux Verts, et en 1983 face aux Canaris nantais. La première épopée européenne des franciliens survient lors de la saison 1982-1983 à l’occasion de laquelle ils parviennent à se qualifier pour les quarts de finale de Coupe des coupes. Ils sont finalement éliminés de la compétition par les Belges de Waterschei mais le match retour de cette confrontation est marqué par le record d’affluence au Parc des Princes (49.575 spectateurs).
Lors de la saison 1985-1986, sous les ordres de Gérard Houllier, le PSG remporte son premier titre de champion de France en terminant invaincu au cours des 27 journées de championnat. Le club participe à sa première Coupe des clubs champions entre 1987-1988 mais est éliminé au premier tour contre le FC Vitkovice (Tchécoslovaquie).
Au début des années 1990, la gestion du président Borelli ainsi que la concurrence du Racing Club de France, est synonyme d’essoufflement pour le club de la capitale.
1991 – 2006 : Canal + aux commandes du Paris Saint Germain
Conscient des difficultés financières du club, Jacques Chirac, alors Maire de Paris, souhaite trouver un repreneur pour le club parisien. C’est ainsi qu’est trouvé un accord avec Canal + en 1991 et que le média français et diffuseur du Championnat souhaite concurrencer l’Olympique de Marseille et relancer l’intérêt pour le football français. Pour se faire, le club de la capitale procède à un recrutement ambitieux : Valdo, David Ginola ou encore Paul Le Guen rejoignent le PSG qui termine la saison 1991-1992 à la 3ème place du championnat. L’année suivante, George Weah, Alain Roche, Bernard Lama et Vincent Guérin renforcent également l’effectif parisien. Les Rouges et Bleus terminent cette fois seconds mais s’offrent une Coupe de France (3-0 contre Nantes) et une demi-finale de Coupe UEFA, perdue face à la Juventus Turin après un beau parcours et les éliminations de Naples, d’Anderlecht et du Real Madrid.
En 1993-1994, le PSG retrouve la couronne de champion de France sous la nouvelle présidence de Michel Denisot et atteint encore une fois le dernier carré de la Coupe des Coupes mais est éliminé par les Gunners d’Arsenal. Paris continue de s’affirmer comme un grand club européen sur la fin des années 1990 tant sur la scène nationale (2 Coupe de France et 2 Coupe de la Ligue en 1994-1995 et en 1997-1998) que sur celle continentale (1 Coupe des Coupes en 1996 en triomphant du Rapid Wien en finale, une finale de Coupe des Coupes perdue face au FC Barcelone en 1997 et une demi-finale de Ligue des Champions en 1994-1995).
Malgré ces premiers trophées et épopées européennes, le club a du mal à s’affirmer en championnat. Lors de la saison 1997-1998, il termine même à la 8ème place et Michel Denisot passe la main à Charles Biétry (qui ne reste que quelques mois) à la fin de cet exercice. Suite à cela, le PSG connaît un déclin qu’il traîne jusqu’en 2006. En effet, malgré des recrutements de qualité (Jay-Jay Okocha, Nicolas Anelka, Gabriel Heinze, Mauricio Pochettino, Mikel Arteta ou encore Ronaldinho), Paris ne décroche qu’une Coupe Intertoto (2001) et deux Coupe de France (2004 et 2006). Les entraîneurs se succèdent (Alain Giresse, Artur Jorge, Philippe Bergeroo, Luis Fernandez, Vahid Halilhodzic…) de même que les présidents (Laurent Perpère, Francis Graille, Pierre Blayau). Entre temps, Canal + est devenu actionnaire exclusif du club parisien, possédant 100% des parts du club.
2006 – 2011 : Paris SG sous pavillon américain
Au terme d’une saison 2005-2006 durant laquelle le PSG a terminé à la 9ème place et a remporté une Coupe de France face à l’OM (2-1), Canal + décide de revendre le club à trois entités :
Colony Capital, un fond d’investissement américain
Butler Capital Partners, une société d’investissements française
Morgan Stanley, une banque américaine
Ces dernières détiennent chacune un tiers du capital du club. En juin 2006, Alain Cayzac est nommé à la tête du Paris Saint-Germain. Si la saison 2006-2007 est déjà un échec (8è de Coupe UEFA et 15è du championnat), celle qui suit l’est encore plus. Malgré une Coupe de la Ligue remportée face à Lens (2-1), le club flirte avec la zone de relégation tout au long de la saison et n’obtient son maintien qu’à la dernière journée grâce à un but salvateur d’Amara Diané (2-1).
La saison suivante, Charles Villeneuve (ancien directeur des sports de TF1) remplace Alain Cayzac et l’effectif est profondément modifié avec le départ d’anciens joueurs (Mario Yepes, Pauleta, Jérome Alonzo…) et l’arrivée de plus jeunes (Guillaume Hoarau, Stéphane Sessègnon, Mateja Kezman). Paris ne réalise pas une grande saison mais termine tout de même à la 6ème place du championnat. En juin 2009, Colony Capital rachète les parts de Morgan Stanley (la société américaine avait déjà acquit celles de Butler Capital Partners en 2008), le PSG termine à la 13ème place du classement au terme de la saison 2009-2010 mais parvient tout de même à remporter la Coupe de France face à Monaco.
Avant le rachat du club par QSI en juin 2011, le bilan de Colony Capital avec le PSG est des plus médiocres. Malgré deux coupes nationales, le Paris Saint-Germain n’est jamais parvenu à accrocher le podium en championnat et donc à se qualifier pour la C1. Elle n’a disputé la Ligue Europa qu’une année sur deux et a même frôlé la relégation au terme des saisons 2006-2007 et 2007-2008. De plus, le club s’est fortement endetté et a été pris dans les griffes de ses supporters notamment à cause du “Plan Leproux” en mai 2010 (annonçant la suppression des abonnements annuels aux supporters des virages Auteuil et Boulogne en répercussion à de nombreuses violences en tribunes et à la mort de deux supporters en 2006 et 2010).
2011 – 2013 : Passage du PSG dans une autre dimension
Le fond souverain Qatar Investment Authority, via sa filiale Qatar Sports Investments (QSI) rachète 70% des parts du club le 30 juin 2011 (puis les 30% restants le 6 mars 2012). Le projet est ambitieux : QSI souhaite s’implanter sur du long terme et remporter le championnat de France, les coupes nationales et la Ligue des Champions. Si la nouvelle ère du PSG ne s’ouvre pas sur un titre de champion lors de la saison 2011-2012 (2è place), le changement de dimension intervient notamment dans le recrutement. En décembre 2011, le club recrute le célèbre entraîneur double vainqueur de la C1, Carlo Ancelotti ainsi que des joueurs tels que Maxwell, Thiago Motta, Javier Pastore ou Salvatore Sirigu.
À l’été 2012, le club se donne encore plus les moyens de ses ambitions en recrutant le géant suédois Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, “O Monstro”, en provenance de l’AC Milan. De plus, le réseau italien de Leonardo, revenu comme directeur sportif du club, permet également à Paris de s’attacher les services d’Ezequiel Lavezzi contre 30 millions d’euros et des pépites italienne Marco Verratti, désigné comme étant le “nouveau Pirlo”, et brésilienne avec Lucas Moura. Lors du mercato hivernal, le club de la capitale s’offre David Beckham jusqu’à la fin de la saison. Le résultat de ce recrutement inédit dans l’Hexagone ne se fait pas attendre : le PSG ravit le titre à l’OL et rallie les quarts de finale de Ligue des Champions pour la première fois depuis 1995.
2013 – 2016 : Paris SG l’indiscuté
Carlo Ancelotti quitte le club en 2013 et Laurent Blanc le remplace. Le club en profite pour recruter le “Matador”, Edinson Cavani, arrivé de Naples contre la somme record de 64,5 millions d’euros. À l’uruguayen vient s’ajouter le talentueux défenseur brésilien Marquinhos qui s’engage dans la capitale pour 31,4 millions d’euros. Le club remporte une nouvelle fois le championnat avec 89 points et une Coupe de la Ligue. Il est cependant prématurément éliminé en Coupe de France par Montpellier et une nouvelle fois en quart de finale face à Chelsea. La saison suivante, le PSG, cible du fair-play instauré par l’UEFA, recrute cependant David Luiz (49,5 millions d’euros) et le jeune latéral droit ivoirien, Serge Aurier. La prolifération de superstars amène forcément au départ de nombreux cadres tels que Christophe Jallet, Jérémy Ménez et Clément Chantome. Les franciliens sont de nouveau éliminés en quart de finale de Ligue des Champions face au FC Barcelone mais s’offrent un quadruplé inédit en France : Trophée des Champions – Championnat de France – Coupe de France – Coupe de la Ligue.
Le mercato estival 2015 du PSG est rythmé par la levée des sanctions de l’UEFA, par les recrutements d’Angel Di Maria, Kevin Trapp, Layvin Kurzawa et Benjamin Stambouli et par les départs d’Ezequiel Lavezzi, de Zoumana Camara et de Yoahn Cabaye. Cette saison 2015-2016 voit le Paris Saint-Germain battre tous les records en championnat (la plus large victoire de l’Histoire du championnat de France acquise face à Troyes (0-9), le record de points en championnat (96) et la meilleure différence de buts (+ 83)). De plus, le club de la capitale s’octroie de nouveau les deux coupes nationales. Cependant, le club subit une nouvelle élimination en quart de finale de Ligue des Champions, cette fois face à Manchester City, cette défaite étant vécue comme une humiliation par les propriétaires qatariens.
2016 – 2019 : L’Europe lui résiste toujours
Suite à cela Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, souhaite entamer un “nouveau cycle” et s’en donne les moyens en recrutant de nombreux joueurs pour compléter son effectif. Les arrivées d’Hatem Ben Arfa, de Thomas Meunier, de Julian Draxler ou encore de Gonçalo Guedes ne parviennent cependant pas à combler les départs conjugués de Zlatan Ibrahimovic et de David Luiz. Paris traverse une saison difficile, laissant échapper son titre à l’AS Monaco et subissant la “Remontada” en huitièmes de finale de Ligue des Champions (le club s’était imposé 4-0 à aller face au Barça mais avait été éliminé après une humiliante défaite 6 buts à 1 au retour).
Les désillusions subies lors de l’exercice 2016-2017 ne doivent plus se reproduire et, dans cette optique, les dirigeants réalisent un mercato estival XXL. En plus des arrivées du nouvel entraîneur, Unai Emery et des latéraux Yuri Berchiche et Daniel Alves, le club réalise le “transfert du siècle” en arrachant le brésilien Neymar Jr au FC Barcelone contre la somme record de 222 millions d’euros. De plus, ils concluent la période de transferts en s’offrant la jeune pépite française Kylian Mbappé à la faveur d’un prêt avec option d’achat obligatoire à hauteur de 180 millions d’euros. Les parisiens réalisent un beau début de championnat mais sont prématurément éliminés de la C1 en huitièmes de finale face au futur vainqueur, le Real Madrid. Ils réalisent cependant une nouvelle fois le quadruplé national.
Pour la saison 2018-2019, l’ancien coach de Dortmund, Thomas Tuchel, se voit propulsé au poste d’entraîneur du PSG. Pour rentrer dans les clous du fair-play financier, plusieurs joueurs actent leur départ (Thiago Motta, Gonçalo Guedes, Javier Pastore). En C1, le club termine à la première place de son “groupe de la mort” devant Liverpool, Naples et l’Étoile Rouge de Belgrade mais chute une nouvelle fois en 8è de finale après une nouvelle déconvenue, cette fois face à Manchester United. De plus, battu par l’EA Guingamp à domicile en Coupe de la Ligue, le club met fin à sa domination de 5 ans dans la compétition. Cette saison est également marquée par la défaite en finale de Coupe de France après avoir mené de deux buts face au Stade Rennais. En consolation, le club remporte cependant son huitième titre de champion de France malgré une fin de saison en dents de scie.
2019 : Paris SG Rêver plus grand
En juin 2019, Leonardo revient au club (après l’avoir quitté 6 ans plus tôt) en qualité de directeur sportif. Le PSG réalise de beaux coups sur le mercato en recrutant notamment Mauro Icardi et Keylor Navas. De nombreux joueurs quittent Paris (Gianluigi Buffon, Daniel Alves, Adrien Rabiot…) et la saison commence par un nouveau sacre lors du Trophée des Champions. En mars 2020, après être parvenu à retourner une situation délicate face au Borussia Dortmund (2-1;2-0) en huitième de finale de Ligue des Champions, le football se retrouve à l’arrêt en raison de la pandémie mondiale de coronavirus. La FFF entérine l’arrêt du championnat et le club de la capitale est sacré pour la 9ème fois de son Histoire. La saison reprend officiellement le 20 juillet 2020 avec la finale de Coupe de France remportée face à l’AS Saint-Étienne (1-0), et celle de Coupe de la Ligue face à l’OL (victoire 6-5 aux tirs au but). En août, l’UEFA propose un format inédit de Final 8 sur un match sec pour terminer la saison de Ligue des Champions. Le PSG se qualifie pour la finale après avoir éliminé l’Atalanta Bergame et le RB Leipzig mais est battu en finale par le Bayern Munich suite à un but de Kingsley Coman, formé à Paris.
La saison 2020-2021 débute moins de 3 semaines plus tard et est délicate pour le PSG. Le club est battu par l’OM pour la première fois depuis 2011 et figure à la 3ème place à la trêve hivernale. En C1, le club termine à la première place du groupe H. Ce début de saison poussif coûte cependant sa place à Thomas Tuchel, remplacé par Mauricio Pochettino. Au printemps, le PSG marque les esprits en éliminant consécutivement le FC Barcelone et le Bayern Munich de la Ligue des Champions. En championnat, Paris ne parvient pas à asseoir sa domination et finit second au terme de la 38è journée, Lille étant finalement sacré. Opposé à Manchester City en demi-finale de C1, le club parisien est battu à l’aller (1-2) comme au retour (2-0). La saison se termine sur une bonne note puisque le Paris Saint-Germain s’adjuge une nouvelle Coupe de France (victoire 0-2 sur l’AS Monaco).