Quand Cyle Larin débarque à Valladolid depuis le Club Bruges après une première partie de saison ratée, c’est avant tout un défi à lui-même que se lance le Canadien.
« J’ai toujours aimé affronter des défis dans ma carrière. La Liga est l’une des meilleures ligues et j’ai envie de prouver que je peux jouer dans les grands circuits et avec les meilleurs joueurs », explique-t-il lors de sa première conférence de presse.
Prêté par le club belge jusqu’à la fin de la saison, l’attaquant de 27 ans n’a pas tardé à mettre tout le monde d’accord.
Échouer et savoir se relever
Arrivé libre du Beşiktaş l’été dernier, Larin n’imaginait certainement pas vivre une aventure si difficile en rejoignant Bruges.
Fort d’une première expérience satisfaisante en Belgique (il avait été prêté à Zulte-Waregem pendant la saison 2019-20 et s’y était montré décisif à 20 reprises en 33 matchs), ses six premiers mois du côté de la Venise du Nord ont pris une tournure relativement différente.
Réparties sur 13 rencontres, ses seules 364 minutes passées sur les pelouses du plat pays ne lui ont permis de n’inscrire qu’un seul but. Un bilan loin des attentes pour un joueur qui a été capable de faire trembler les filets de Süper Lig à 19 reprises pendant la saison 2020-21.
Des performances qui ont donc poussé ses dirigeants à le prêter, lui qui était convoité par plusieurs clubs de première division espagnole. Mais la proposition de rejoindre celui dirigé par Ronaldo l’a convaincu, en dépit de sa situation difficile (18e et premier relégable après 18 journées).
À Valladolid, le Canadien revit : huit rencontres de championnat disputées, 5 buts marqués et un statut majeur dans l’optique d’un maintien espéré en fin de saison. Et si son aventure sous les couleurs des blanquivioletas se poursuit de la sorte, il se pourrait bien que celle-ci soit prolongée. En effet, selon le journaliste italien Fabrizio Di Romano, son prêt inclut également une option d’achat obligatoire qui s’activerait si certaines conditions y étant liées étaient remplies. Affaire à suivre.
Sur les traces d’illustres gloires
Pour Cyle Larin, les raisons de se satisfaire de son début d’aventure espagnole sont nombreuses. Et le fait que seuls Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimović et Robert Lewandowski aient plus souvent marqué que lui lors de leurs huit premiers matchs en Liga en est une.
Souvent bien positionné dans la surface, c’est d’ailleurs à l’intérieur de celle-ci que le meilleur buteur de l’histoire de la sélection canadienne a signé l’intégralité de ses réalisations. Droitier, il ne se prive pas non plus d’utiliser son imposant gabarit pour peser sur les défenses adverses, en témoigne notamment son but libérateur face à Valence, quelques jours après son arrivée en Espagne.