La chaîne Youtube officielle de l’Association italienne des arbitres (AIA) propose une nouvelle série de vidéos intitulée « Règles et Histoires ». Un bon moyen de rapprocher ceux qui font le jeu et ceux qui le regardent.
23 minutes et 7 secondes. C’est la durée du premier épisode de la série « Règles et Histoires » proposée par l’Association italienne des arbitres (AIA), publié ce vendredi sur sa chaîne Youtube.
Née du postulat qu’une meilleure communication entre les arbitres et les observateurs devenait de plus en plus nécessaire, cette série a pour but de mettre en lumière des acteurs du football chargés d’en executer les règles. Dans ce que l’on pourrait qualifier d’épisode pilote, Gianluca Rocchi (arbitre) et Matteo Trefoloni (chef du secteur technique des arbitres) expliquent la modification de la règle du hors-jeu, lorsque le défenseur touche la balle entre le passeur et le receveur, soulignant notamment la différenciation entre « jeu volontaire » et « déviation » dans la prise en compte d’une possible sanction. « Nous avons essayé de remonter aux origines du hors-jeu en essayant vraiment de punir ceux qui sont réellement hors-jeu » explique ainsi Gianluca Rocchi.
Prende il via il ciclo di trasmissioni on line "Regole e Storie" prodotto dall'Associazione Italiana #Arbitri. Nella prima puntata viene trattata il #Fuorigioco. Relatori: Gianluca Rocchi e Matteo Trefoloni. Clicca qui per vedere la trasmissione: https://t.co/FlgQMsK1SI #AIA pic.twitter.com/nD53BLFOAa
— A.I.A. (@AIA_it) October 7, 2022
Et ailleurs ?
Si cette initiative ne concerne, pour le moment, que la Serie A, elle est cependant plébiscitée dans d’autres championnats. « Nous aimerions avoir un espace, un canal de communication que nous devons ouvrir pour pouvoir donner des interprétations techniques : je pense que c’est pour le bien du football. On y réfléchit avec la Fédération, on y travaille et on l’active, il y a un travail intense dans ce sens » se confiait ainsi Alfredo Trentalange, président d’ADO La Haye (Pays-Bas), à RadioRai en décembre dernier. Si, en France, le chemin est encore long pour établir une communication claire et instructive entre les arbitres et les observateurs, on ne peut qu’espérer qu’elle le soit dans un futur proche, comme tente parfois de le faire le diffuseur de la Ligue 1 en équipant d’un micro certains garants de l’autorité.