Mémorable. Tel est certainement le qualificatif que l’on pourrait employer pour résumer le mercato hivernal qui vient de se terminer.
Entre dépenses exubérantes, transferts avortés et clubs peu compréhensifs, le mois de janvier s’est égrainé à un rythme effréné.
Déjà champion de l’investissement l’été passé (281,99M€), Chelsea, actuel dixième de Premier League, a récidivé en ce début d’année. Pressé par un besoin criant de résultats, Todd Boehly, propriétaire du club londonien, n’a pas hésité à sortir le chéquier (329,5M€) pour, notamment, s’attacher les services d’Enzo Fernández (121M€, SL Benfica), de Mykhaïlo Mudryk (70M€, Shakhtar Donetsk) ou encore de Benoît Badiaschile (38M€, AS Monaco).
Des sommes pharamineuses qui auront au moins le mérite d’avoir pu profiter à d’autres clubs.
Le Benfica, champion du revenu
Déjà vendeurs pour 133,5M€ l’été dernier (dont 80M€ pour le seul Darwin Núñez), les Lisboètes ont profité de l’hiver pour continuer à remplir leurs caisses.
C’est ainsi que, grâce à la seule vente d’Enzo Fernández, son désormais ancien milieu de terrain argentin, le club de la capitale portugaise a enregistré une rentrée d’argent de 121 millions d’euros.
Un transfert qui restera dans l’histoire comme le plus onéreux de l’histoire de la Premier League, surpassant la somme investie par Manchester City pour s’offrir les services de Jack Grealish l’année dernière (117,5M€ en provenance d’Aston Villa).
À l’échelle mondiale, le champion du Monde 2022 est également devenu la sixième recrue la plus chère toutes époques confondues, juste derrière João Félix (126M€), un autre ancien du Benfica, parti pour l’Atlético de Madrid en 2019.
En plus du joueur de 22 ans, Diogo Gonçalves (2M€), Tomás Tavares (2M€), Gil Dias (1M€), Rodrigo Pinho (500K€) et John Brooks (300K€) ont également tous quitté la Lusitanie. Des ventes portant la somme totale des revenus hivernaux des Aigles à quelques 126,8 millions d’euros.
La Ligue 1 s’exporte bien
Nathalie Boy de la Tour doit être fière de voir que sa nommée « Ligue des Talents » semble enfin reconnue à sa juste valeur… ou du moins les joueurs qui la composent le sont-ils.
Si les clubs anglais se sont de nouveau montrés très actifs sur le marché des transferts, ils ont permis à 4 clubs de l’Hexagone de se hisser dans le top 15 des plus gros générateurs de revenus en janvier.
L’Olympique Lyonnais (5e), porté par la vente de Malo Gusto à Chelsea, pour la somme de 30 millions d’euros, devance ainsi les deux clubs bretons du FC Lorient (7e) et du Stade Rennais (8e) dans ce classement. L’Olympique de Marseille (11e) complète ce quatuor.