Arrivés libres de tout contrat après leur départ de Serie A, Lorenzo Insigne et Federico Bernardeschi n’ont pas mis longtemps à s’acclimater à leur nouvelle vie torontoise.
Qui a dit que les ennemis d’hier ne pouvaient pas devenir les amis d’aujourd’hui ? Quinze années au Napoli pour le premier, cinq à la Juve pour le second : Lorenzo Insigne (31 ans) et Federico Bernardeschi (28 ans) ont, finalement, réussi à outrepasser la rivalité entretenue par leurs deux anciens clubs. Surprenantes recrues estivales du Toronto FC, pensionnaire de Major League Soccer, les deux internationaux italiens (respectivement 54 et 39 sélections) ont rapidement pris leurs marques outre-Atlantique, bien loin de leur continent natal.
Right place, right time, right finish 👌@Lor_Insigne | #TFCLive pic.twitter.com/KbVyjFz0q9
— Toronto FC (@TorontoFC) September 4, 2022
Débarqués dans une équipe du TFC avant-dernière du championnat de Conference Est, les champions d’Europe 2021 ont, en l’espace de 10 rencontres, déjà justifié leur statut de « Designated Player », une règle mise en place par la fédération nord-américaine permettant à certains joueurs de toucher un salaire supérieur à ceux, très encadrés, habituellement offerts aux joueurs de MLS.
Un duo prolifique
Si, à quatre matchs du terme de sa saison régulière en MLS (le 9 octobre prochain), le Toronto FC est en position de pouvoir prétendre à une participation aux playoffs du championnat (15 octobre – 5 novembre), il le doit grandement à son duo de stars « Made in Italy ». Comptabilisant à eux seuls 13 buts et 5 passes décisives en 9 matchs de championnat, Lorenzo Insigne (6 buts, 2 passes décisives, 4 fois nommé dans la « Team of the week ») et Federico Bernardeschi (7 buts, 3 passes décisives, 2 fois nommé dans la « Team of the week ») ne sont, évidemment, en rien étrangers à la bonne forme des Reds. Pour preuve : sur les 27 points auxquels ils pouvaient prétendre sur la période, les Canadiens en ont remporté 15, pointant désormais à la 10e du classement, avec 34 points au compteur.
« Ces joueurs [L. Insigne et F. Bernardeschi] apportent des qualités spéciales. Et quand vous les mettez au milieu d’autres choses que nous essayons de produire en tant qu’équipe, c’est bénéfique. »
Bob Bradley, coach du Toronto FC, après la victoire face aux Portland Timbers (3-1), le 14 août dernier
Alors que six points séparent aujourd’hui le Chicago Fire (13e, 32 points) de la New England Revolution (7e et premier qualifié pour les playoffs, 38 points), tout reste encore possible pour les hommes de Bob Bradley, alors qu’ils rencontreront notamment l’Inter Miami (9e, 36 points) et Atlanta United (8e, 38 points), deux concurrents directs dans leur sprint final.