Rares sont les stades qui parviennent encore à résister à la tempête Erling Haaland. Si à Munich, le Norvégien est déjà parvenu à trouver le chemin des filets à deux reprises, il n’en est cependant jamais reparti avec le moindre succès.
Ce mercredi, en quart de finale de la 68e édition de la Ligue des Champions, alors que Manchester City a déjà un pied et demi dans le dernier carré, le buteur tentera de faire tomber l’une des forteresses qu’il n’a pas encore conquit.
Réussite individuelle pour échec collectif
Pendant les deux saisons et demie durant lesquelles Erling Haaland a évolué en Allemagne, l’occasion de croiser le fer avec le géant bavarois s’est présentée à plusieurs reprises.
La première fois, le 26 mai 2020, dans le silence d’un Westfalenstadion vidé de ses supporters en raison de la pandémie de coronavirus, il avait pu constater de lui-même la domination munichoise, puni par une inspiration géniale de Joshua Kimmich (0-1).
Le premier des sept revers qu’il devra essuyer face au 32 fois champion d’Allemagne, l’adversaire qu’il a le plus rencontré durant sa jeune carrière.
Mais l’échec du Borussia Dortmund à prendre le meilleur sur l’un de ses principaux rivaux contraste avec le succès personnel de l’ancien de Salzburg contre le Rekordmeister.
Totalisant 5 buts et une passe décisive en 7 rencontres, le bilan d’Haaland face au Bayern Munich est loin d’être ridicule. Et s’il a déjà marqué à l’Allianz Arena, où il s’est pourtant rendu à deux reprises avec les Schwarz-Gelben, il n’y a pour autant jamais vaincu les Rouge et Blanc.
Ce mercredi, une semaine après le probant succès mancunien (3-0) auquel il a largement contribué (1 but et 1 passe décisive), Erling Haaland a l’occasion de conjurer une malédiction qui le suit depuis de trop longues saisons et de rallier la première demi-finale de Ligue des Champions de sa carrière, tout en confortant sa place de meilleur buteur de la compétition.