À l’heure d’affronter le Bayern Munich en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain est encore loin de présenter toutes les garanties attendues et espérées. Et si le club allemand ne paraît pas non plus être la machine parfaitement rodée des saisons précédentes, ses points forts ont tout de même de quoi inquiéter.
Des offensifs d’attaque
Constater que l’armada bavaroise s’impose comme la meilleure attaque des cinq grands championnats (59 buts marqués) n’a presque rien d’étonnant. Faut-il en plus rappeler l’absence de Sadio Mané, indisponible depuis le 9 novembre dernier ?
Depuis la blessure de l’international sénégalais, les hommes de Julian Nagelsmann ont disputé 7 rencontres officielles, inscrivant 17 buts et ne concédant pas la moindre défaite.
Et en dépit d’une période de creux à la fin du mois de janvier (trois matchs nuls consécutifs contre Leipzig, Cologne et Francfort), les décuples champions d’Allemagne en titre n’ont été vaincus qu’une seule fois cette saison, face à Augsbourg, le 17 septembre dernier (1-0).
Une impressionnante série qui donnerait encore plus de crédit à un possible exploit des Parisiens.
Passée la demi-heure, savoir faire le dos rond
Si, à l’image de l’Olympique de Marseille, certains équipes misent sur des débuts de match tonitruants pour étouffer leurs adversaires, d’autres, comme le Bayern Munich, préfèrent attendre le moment opportun.
Et pour Die Roten, il ne fait aucun doute que celui-ci intervient peu avant la mi-temps. Pour preuve, sur les 59 buts marqués en championnat par les Bavarois, 18 l’ont été entre la 30e et la 45e minute de jeu.
Une constante que l’on observe dans chacune des compétitions dans lesquelles sont engagés les Munichois.
Sachant qu’ils ont, jusqu’alors, disputé 20 rencontres en Bundesliga, le calcul est simple : les Allemands marquent dans le dernier quart d’heure de la première période lors de 90% de leurs matchs.
Depuis le début de la campagne de Ligue des Champions, ce pourcentage tombe à 16,67% (3/18). En Coupe d’Allemagne, cela représente 21,43% de leurs buts (3/14), tandis qu’en Supercoupe, bien que jouée sur un match unique, 2 de leurs 5 réalisations l’avaient également été.
L’abondance d’options
Deuxième meilleure attaque de Ligue des Champions cette saison (derrière la Napoli et ses 20 réalisations), le Bayern Munich est une véritable machine à marquer.
Mais ce qui saute surtout aux yeux quand on s’attarde sur sa phase de poules, c’est la capacité de ses joueurs à se montrer décisifs dans la zone de vérité adverse.
Sur les 18 buts inscrits – en six rencontres – par les Munichois, 7 joueurs différents sont parvenus à se muer en buteur, sans compter le but contre son camp de Danilo D’Ambrosio, face à l’Inter Milan.
Leroy Sané (4), Eric Maxim Choupo-Moting (3), Sadio Mané (3), Benjamin Pavard (2), Leon Goretzka (2), Serge Gnabry (1), Thomas Müller (1) et Theo Hernández (1) ont ainsi tous participé au début de compétition parfait du champion d’Europe 2019.
Ainsi prévenus, les hommes de Christophe Galtier devront montrer qu’ils sont capables de répondre aux critiques et de se hisser au niveau des plus grandes équipes européennes.